Premier jour...

Publié le par Raph

J enchaine les articles parce que je nai actuellement rien dautre a faire, '' boring day'' declare par Rutger ( ki ce donc celui la).

Alors parlons du premier jour, a mon avis loin d etre parmi les plus faciles, tout du moins je lespere...

Je me suis donc installe dans ma chambre, deux lits simples, salle de bain avec baignoire, vue sur la piscine. J ai encore rien deballe, je me sers dans ma valise...

Je prens un petit dej dans le resto de l hotel, une faim de loup, trop creve...

Je vais ensuite me reposer un peu dans ma chambre et recois un appel de la reception a 13h, je comprend rien, dis ''yes'' et j y vais. La un autochtone pat hibulaire, en deux mots pour chloe, me lance un '' boskalis?'', jacquiesce et monte avec lui dans la voiture et let s go to musaffah shipyard.

Passer l hotel, le paysage se compose de ; de grandes deux fois quatre voies, du sable, des maisons le long de la route, et apres encore du sable. C etait tellement sec qu on se demande si il y a de gens qui y vivent. On croise quelques personnes le long de la route a pied en plein soleil, du suicide, la temperature est maintenant de 45 deg.

Le trajet dure 25 min, routes toutes neuves, des chantiers immobiliers partout, des pelleteuses, des ouvriers,... Depaysement total.

On arrive ensuite a la fin de la route qui se prolonge par un chemin (en sable) au bord de leau ou sont accostes de gros bateaux et de plus petits et on arrive a lentree du chantier.
Le rigolo de chauffeur mindique une porte d un cabanon, cest a dire le genre de bueau provisoire quon peut voir aussi en france; il y en a trois ou quatre.

J entre et vois derriere un bureau un gars m interpellant: mr poichotte ( ici le t se prononce). C est rutger, mon maitre de stage, le technical officer du chantier.

On discute, il me demande les trucs habituels ( pkoi boskalis etc...), m offre deux croque monsieur parce que jai pa mange et me presente les differents projets de Boskalis dans le Middle East. Je commence a etre bien fatigue, jai plus faim et finis pas les croques monsieur.

Il me presente ensuite a lensemble du personnel des bureaux, une dizaine, venant de tout horizon: philippines, pakistan, des pays du Golf, et de Hollande. Je retiens aucun prenom, lorsque jai compris qu un des mots correspondait a un prenom...

Formation securite, je recois lumettes de soleil avec verres speciaux, casque de chantier et chaussures de securite.

Je traine quelque temps dans mon bureau et vais faire un tour dehors avec rutgert qui me fais visiter le chantier.

Sortir dehors est comme rentrer dans un four ou se placer a cote d un feu de bois. On fait le tour a l exterieur du chantier, me montre deux trois trucs, comme les flotteurs, les bateux, les pontons et les pipes lines. On rentre dans le chantier pour voir le stock, les fraiseuses ''for dredging'' et on rentre: sortie eprouvante a cause de la chaleur. On boit un coup.
Il m explique un peu plus en detail le principe de dredging, les differents types de bateaux et ce qu ils font ici a Musaffah.

J attends ensuite six heures ou je repars en covoiturage pour l hotel.

A 19 h, je vais boire un coup et manger dans le bar de l hotel avec les hollandais et je comprends rien a leur conversation puisqu ils parlent leur langue natale. Je rentre a ma chambre, ca va pas tres fort, la chambre me file le bourdon et je suis tres fatigue. Je me couche a 21 h 30 pour me lever a 5h15 et essayer de rattraper mes heures de sommeil.

Le moral est un peu mieux ce matin, toujours un peu fatigue, jai maintenant un ordinateur et internet, de quoi moccuper un peu pour les jours comme aujourd hui.

C est l heure de manger...
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G
Tiens le coup fiston. C'est la classe mondiale Abou Dabi.
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D
Ah où sont les beaux cyprès de Montcenis !!<br /> Mirage , mon beau mirage .... <br /> Ici on se contente d'un 28° depuis ton départ ...mais sans piscine <br /> Vivement le prochain article qu'on attend avec impatience
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